Après San Francisco, nous continuons de longer la côte Pacifique le long de la Highway 1 avant d’atteindre naturellement  la cité des anges, Los Angeles. Une ville dont la réputation auprès des voyageurs reste mitigée. Certains la couvrent de compliments tandis que d’autres auraient plutôt aimé passer leur chemin. Mais tous sont d’accord : c’est une ville tentaculaire dont la taille mérite sa quinzième place au classement mondial. Nous arrivons donc en ne sachant trop à quoi nous attendre si ce n’est des références cinématographiques bien en tête. 


Que faire pour visiter Los Angeles ? Quels lieux nous ont fait tomber sous son charme ? Est-ce que la ville est comme dans un film ? Les burgers sont-ils si abordables que les rumeurs en parlent ? Avons-nous rencontré le fantôme de Michael Jackson ? Comment accéder au Hollywood Sign ? Avons-nous croisé David Hasselhoff ou Arnold sur les plages de Santa Monica ? Tant que questions que nous ne laisserons pas sans réponse.

🚘 Comment se déplacer à Los Angeles ?

Plutôt atypique pour nous de commencer un article sur une ville par ce paragraphe. Si nous l’avons placé à cet endroit précis, c’est que cela va grandement jouer sur votre séjour à LA. Vous le noterez rapidement avec sa rocade à 16 voies et ses immenses routes, tout a été pensé pour se déplacer en voiture. Et on ne vous mentira pas, nous étions très contents d’en avoir une pour visiter Los Angeles. Sans ça, notre expérience n’aurait sans doute pas été la même.

Notre conseil est donc de louer (ou garder si vous faites un road trip) un véhicule pour visiter Los Angeles. Attention, qui dit beaucoup de voitures dit aussi beaucoup de bouchons ! Nous nous sommes de nombreuses fois retrouvés coincés et tenez vous bien, l’heure de point commence à… 15h.

Mais comment visiter Los Angeles alors ? Notre conseil : faire des visites et rester mobile le matin jusqu’à 15h. Ensuite restez piéton le temps de passer l’heure de pointe, votre vie n’en sera que plus simple.

En effet, si le réseau de transport public existe, vous ne pourrez pas compter sur lui pour visiter toutes les tentacules de Los Angeles. La ville est tellement grande qu’aller d’un endroit à un autre peut vite devenir un cauchemar. Notons quand même un métro efficace, mais trop peu développé pour être vraiment pratique.

Pour prendre le réseau de transport en commun, il faut acheter une carte de transport : la TAP Card. Cela se fait facilement au guichet à la gare par exemple et elle coûte 2$. Chaque trajet coûte ensuite environ 1,50$.

Maintenant que vous êtes des curieux avertis, passons à la suite : que faire à Los Angeles ? Nous indiquerons les temps de visite ainsi que la difficulté d’accès en transport en commun pour simplifier votre itinéraire 😘.

❤️ Santa Monica, le Pier et Venice Beach : nos endroits préférés à LA

Si vous n’êtes là qu’une journée, l’article s’arrête là pour vous. Ne nous demandez pas que visiter à Los Angeles, foncez direction Santa Monica et Venice Beach. C’est vrai, ce n’est pas exactement LA mais c’est ici que vous sentirez la Californian vibe. 

La plage, les aménagements sur la côte, l’océan Pacifique (froid, Pamela Anderson avait bien du courage), les surfeurs.. ça c’est un souvenir à garder !

Venice Canals : petite Venise au bord du Pacifique

En arrivant sur Santa Monica, on vous propose de commencer par une petite balade le long des canaux de Venice. Le terme “petite Venise” ou “la Venise de [..]” est bien trop souvent employé. A chaque fois nous sommes donc un peu sceptiques. Est-ce que nous allons être séduits comme à Las Vegas ..? 

Et bien étonnamment oui ! L’ambiance est certes différente de Venise, mais les canaux, les passerelles et les ponts sont bien là. Une revisite moderne où l’on peut se balader librement et faire son choix dans quelle maison nous aimerions habiter ! De la verdure, des constructions atypiques, pas de voiture et le calme.. On ne ne croirait pas à LA et franchement, qui n’aimerait pas se lever le matin, et pouvoir prendre son paddle pour faire un tour de canal.

Venice Beach : ambiance sportive

Un si gros coup de cœur dans cette aventure que nous sommes retournés plusieurs fois à Venice Beach lors de nos 3 semaines à Los Angeles. Et à chaque fois on revenait super contents. 

Venice Beach s’étend sur quasiment 7 kilomètres dont la moitié est une balade littorale extrêmement bien aménagée On parle de dizaines de terrains de tennis et de volley, d’espaces pour nager, surfer, un skate parc devenu légendaire, des espaces de musculation et d’exercices, une piste cyclable et un sentier piéton agrémenté des classiques boutiques américaines. Les maîtres nageurs sillonnent la plage à bord de leur 4×4, maillot de bain rouge de rigueur exactement comme dans le film Baywatch. Et non, pas de maillot de bain rouge à Malibu Beach, encore une entourloupe !

De la salle de gym légendaire

Nous avions envie de nous entraîner à la mythique salle de sport en plein air Gold’s Gym, malheureusement fermée à cause du COVID mais aux installations impressionnantes ! Impossible de la louper, votre œil sera attirée par les culturistes en action, soit par le local en forme d’haltère. 

Trop de muscle, tue le muscle ? Pas de problème. On part faire du grimper de corde, de la boxe ou des tractions sur les terrains de street workout disposés un peu partout.

Le groupe Gold’s Gym est l’un des plus importants au monde, avec plus de 700 salles, dans plus d’une vingtaine de pays. La première de la lignée est celle de Venice Beach, ouverte en 1965. Fief d’Arnold Schwarzenegger, il y a d’autres stars d’Hollywood qui s’y entraînent comme Jessica Alba, Keanu Reeves.

Au bassin du skateboard

Mimi attendait trois choses de sa visite à Venice Beach :

  1. Pouvoir reproduire les scènes du film Baywatch pour montrer ses muscles. Chose faite juste au dessus;
  2. Remonter Venice Beach sur un longboard. Malheureusement pas fait car la location était trop chère;
  3. Se poser sur la barrière du légendaire bowl du skate Park de Venice Beach. On vous raconte pourquoi !

Le skatepark de Venice Beach n’a que 13 ans mais il fait partie de ceux des plus iconiques et médiatisés au monde. Sans y avoir été, vous l’avez déjà sûrement vu sans le savoir dans des films, documentaires, journaux ou vidéos. Nous prenons notre place dans la foule de curieux amoncelée le long des barrières pour s’extasier devant les figures délirantes de futurs champions de skate, rollers et choses à roues s’élançant dans le célèbre bowl du skate Park de Venice Beach.

memoji elisa 2La légende dit que le skate board aurait été inventé dans les années 50 en Californie, par des surfeurs qui se trouvaient face à un Pacifique plat comme une crêpe. En 1960, le skate devient plus sérieux et les premières entreprises dédiées à la discipline (comme Vans) se créent, accompagnant les sportifs dans leur pratique et dans les compétitions. Le boum viendra dans le milieu des années 70, comme le raconte le film Lords of Dogtown, où des jeunes de Venice Beach skatent les piscines vidées par la canicule.

Venice Beach et les couleurs du soleil

La magie de Venice Beach s’étend jusqu’à la disparition du soleil. Les skateurs savent l’échéance proche et n’en perdent pas une miette pour tenter un dernier trick. La serviette des plagistes est maintenant pliée, le dernier ballet des sauveteurs commence.

Les couleurs du coucher de soleil sur Venice Beach ont vraiment ce quelque chose de particulier. Des teintes pastel contournent les palmiers et dorent le sable. Cette composition ne se trouve qu’à Venice Beach et nulle part ailleurs.

Lorsque les lampadaires s’allument, c’est un tout autre style d’engin qui s’élance en fanfare. Des vélos customisés, clignotant et fanfaronnant prennent possession de la promenade et de leur cavalier déguisé. Autre chose à faire, et pas des moindres : s’asseoir sur les gradins d’un match de street basketball : ambiance garantie avec des speakers complètement fous !!

Quelques heures plus tard, les touristes et locaux quittent les lieux et mettent en avant les SDF. Invisibles le jour, ce sont les gardiens de nuit. Cela rend la zone peu fréquentable et il vaut mieux éviter de traîner par ici la nuit tombée.

memoji elisa 2Envie d’accompagner votre match d’un bon burger ? On vous conseille le Win-Dow et ses burgers à moins de 12$ !

Santa Monica Pier : c’est la fête !

Vous avez envie de voir de la lumière ? Finissez votre journée au Santa Monica Pier pour une ambiance fête foraine comme dans les films qui donnent envie de manger des Barbapapas. 

Nous n’avons pas fait d’attractions mais les prix étaient corrects, entre 5 et 10$ par manège. Par contre, nous nous sommes délectés de cette quintessence de la Californie : fast food, hot dogs, cris en anglais mais aussi en espagnol, une grande roue aux couleurs du drapeau Américain… À côté des touristes buvant des cocktails sucrés dans des grands verres étirés se mêlent aux danseurs ou aux pêcheurs. Apparemment des habitués. 

Nous avons adoré et trouvé que c’était un chouette terrain de jeu pour prendre de belles photos Instagram à Los Angeles.

🖼 Arts District (a ne pas confondre avec Art District sans S)

Accessibilité en transport en commun : bof bof, le quartier est vraiment excentré, cela dépend d’où votre logement est situé. Comptez 1h30 depuis Venice Beach par exemple VS 20 minutes depuis Downtown… Notez aussi que l’on traverse des portions pas très bien fréquentées à pied.  Durée de la visite : 2h

Que visiter à Los Angeles lorsque l’on est amateurs de street art ? Sans hésiter, une balade dans Arts District, ancien quartier en friche qui accueille maintenant les sièges des entreprises et startups les plus cools du moment. 

Deux zones sont à distinguer. Les grandes fresques sur les bâtiments de briques rouges situées autour de ce point. Certaines allant jusqu’à recouvrir des immeubles de plus de 10 étages ! Celle en hommage à Lebron James, disparu à la suite à un accident d’hélicoptère, est stupéfiante. Baladez-vous dans les blocs alentours pour trouver votre préférée, rentrer dans des galeries, boire un café ou une bière.

Ensuite nous nous sommes rendus dans l’ensemble de Smorgasburg Smorgarsburg, avec les bureaux de Spotify, Shopify et autres entreprises qui ont le vent en poupe. Des espaces industriels immenses réhabilités avec des petites boutiques sympas dignes du Marais Parisien.

memoji elisa 2Vous pouvez y aussi manger Smorgarsburg lors du rassemblement de food truck du dimanche. Par contre, prévoyez un budget parce que la hype, ça se paye bien sûr avec des pizzas à minimum 17$, du homard à 30$ ! L’ambiance est vraiment sympa, avec de la musique etc..

🌿 Hollywood Sign : la randonnée mythique à faire à Los Angeles

Accessibilité en transports en commun : si vous prenez l’option Griffith (option 2 de ce guide), c’est plutôt facile ! Durée de la visite : 3-5h, selon votre vitesse de marche et votre détermination à voir les lettres de près

 

Après tout ce temps dans votre véhicule (ou dans le bus), il fait bien bon de sortir se dégourdir les jambes. La fin de cette randonnée, ce n’est ni plus ni moins que de voir le fameux écriteau “Hollywood”. On ne le présente plus parce qu’il est connu dans le monde entier et vous n’aurez jamais été aussi près de le toucher du bout du doigt ! 

Cependant, ne comptez pas grimper sur les lettres comme dans le film “Friend with Benefits”. Nous nous sommes arrêtés à la vue en contrebas et, sans être 100% sûr de cette information, qu’on peut continuer la route Mt Lee Dr jusqu’en haut si elle n’a pas été fermée d’ici là.

memoji elisa 2Mais pourquoi des lettres Hollywood géantes sur une colline désertique ? C’est vrai que ça semble bizarre, nous avons donc mené l’enquête ! A l’origine, ce n’était pas HOLLYWOOD mais HOLLYWOOD LAND et elles servaient à la promotion d’un projet immobilier. A la fin du projet, les lettres sont abandonnées mais les habitants de Los Angeles s’y habituent. La Chambre de commerce décide donc de les rénover en 1949, enlevant la partie “land” et les faisant entrer dans le patrimoine des choses à voir à Los Angeles.

Pour que tout le monde y trouve son compte, nous donnerons deux façons de visiter Hollywood Sign : pour ceux en voiture, et ceux en transports en commun.

Option 1 : visiter Hollywood Sign avec une voiture

La difficulté réside ici dans le dénichage d’un stationnement qui ne coûtera pas des milles et des cent. Nous avons votre solution : rejoignez l’entrée du Brush Canyon Trails et garez votre voiture gratuitement. Sachez seulement que le parking ferme à 19h. Nous avons voulu voir le coucher du soleil et nous sommes arrivés quelques dizaines de minutes après. Le portail était toujours ouvert mais il vaut mieux être un curieux averti.

Ensuite, comptez 45 bonnes minutes de marche pour rejoindre le point de vue en contre bas sur Hollywood Sign. Un très bel endroit pour un coucher de soleil. On peut même croiser des coyotes sur la route (non sans quelques sueurs froides hein).

Option 2 : en transport en commun, depuis l’Observatoire Griffith

Un chemin de randonnée part du Griffith Observatory pour rejoindre le Hollywood Sign. Si cette option est plus longue, c’est aussi la plus simple lorsque vous n’avez pas de véhicule. Comptez bien deux heures pour sillonner les collines de Los Angeles jusqu’au signe. L’avantage ? C’est en pleine nature ! Attention, il y a un inconvénient : la nature dans cette partie de Los Angeles est assez sèche et désertique, gare à l’insolation.

Prenez la ligne rouge du métro jusqu’à Sunset/Vermont puis la navette DASH qui part toutes les 20 minutes. Vraiment pratique, pas de problème de stationnement ou de changement de bus. On vous donne la randonnée All Trails qui ne fait pas rire les mouettes mais vous emmène au dessus de la pancarte géante ! 14 km, 500 mètres de dénivelé, qui a dit qu’on ne pouvait pas randonner à Los Angeles ?

🌠 Le Griffith Observatory : joli point de vue à visiter sur Los Angeles pour se croire dans un film

Sans transition,après vous avoir parlé du Hollywood Sign, consacrons quelques lignes au Griffith Observatory, potentiel lieu de départ de votre balade. 

La vue panoramique sur Los Angeles est intéressante. Downtown, le Pacifique et le Sign réunit sur le même plan. Lieu emblématique du cinéma, il apparaît dans de nombreuses scènes de films comme Charlie’s Angels, Terminator, Mac Gyver, la Fureur de vivre.. C’est à cet endroit que nous avons réalisé l’immensité de Los Angeles mais aussi le fog de pollution. 

Ce que l’on y a préféré ? Les inscriptions au sol devant l’observatoire relatant la position des planètes. On préfère ce genre d’étoiles que celles qui vont suivre !

Où se garer gratuitement au Griffith Observatory me direz vous ? Et bien directement en suivant ce lien vous pourrez accéder au Green Parking qui est gratuit. Il faudra marcher 15 minutes ensuite pour rejoindre l’observatoire. En transport en commun, prenez la ligne DASH pour 50 cents (pas le chanteur).

ligne bus dash observatoire griffith
parking voiture observatoire griffith

L’observatoire se visite du vendredi au dimanche. Renseignez vous directement sur le site web pour les horaires d’ouverture, les évènements et plus encore.

🌌 Hollywood Boulevard, Beverly Hills et Palm Tree Street

Accessibilité : Depuis Downtown, c’est pas trop mal avec la ligne A du métro qui vous dépose directement en 20 minutes au Walk of Fame. Pour Beverly Hills, on recommande vraiment la voiture. Depuis Santa Monica, il faut par contre compter 1h30 (et 3 bus). Durée de la visite : maximum 1h selon nous

Le Walk of Fame, incontournable à visiter à Los Angeles alors que..

Nous avions hâte de fouler ce lieu mythique qu’est la Walk of fame. A défaut de rencontrer des vraies stars, prendre une photo avec l’étoile c’était tellement écrit “incontournable” que l’on ne pouvait pas passer à côté ! Nous avons été bien surpris.. 

Pour nous, le walk of fame, c’est Shakira, Jennifer Lopez, les Simpsons.. des célébrités quoi ! En visitant l’avenue aux étoiles roses, on se rend compte que les Américains ont bien d’autres références et que sur bien 3⁄4 de la rue on ne connaît.. personne !! Quel manque de culture de notre part.

Nous avançons tête baissée pour ne tomber que sur d’illustres inconnus. Parfois un nom fait tilt : Michael Jackson, JLO, Jessica Alba.. bref 15 noms à notre connaissance VS des centaines de références inconnues au bataillon. Au début, nous faisons l’effort de faire des recherches pour pallier nos lacunes mais on y perd vite le goût après une rangée.


Verdict ? C’est amusant à faire mais il y a vraiment plus intéressant à notre sens à visiter à Los Angeles. Si c’est sur votre route, pourquoi pas mais cela ne vaut pas le titre d’incontournable ni l’aura “iconique” que les médias en dégagent. Nous nous attendions à une rue plus animée avec des personnages en costume, des lumières, des boutiques, des activités ultra touristiques, de l’ambiance quoi !

memoji elisa 2Le saviez vous ? Il faut débourser presque 50 000$ pour avoir son étoile sur le walk of fame ! Complètement fou.. A côté de ça, de nombreux sans-abris squattent des morceaux de trottoir sous des installations précaires. Un contraste qui dérange, et ce n’est pas la première fois dans la métropole californienne.

Beverly Hills et Palmtree Street

Nous n’avons visité Beverly Hills qu’en voiture. Cela ne nous a pas semblé nécessaire de se balader à pied pour deux raisons. Le quartier est grand, les rues interminables et les haies tellement hautes (et bien entretenues) qu’on ne voit pas beaucoup mieux les villas ! On retient quand même que ce n’est pas un incontournable pour visiter Los Angeles.

Pourquoi alors faire un arrêt à Beverly Hills ? Pour apprécier le succès à l’américaine. Des maisons, que disons nous, des manoirs gigantesques dignes des plus grandes séries de télénovelas. Des pelouses et jardins si bien entretenus qu’il faut se lever tôt pour trouver une imperfection. Les belles voitures font vibrer l’asphalte et vous font rougir de honte au feu rouge. Bref, un détour dans le chic et le luxe de la Californie. 

Autre raison pour se rendre à Beverly Hills : prendre une photo avec des palmiers. Il y a quelques rues qui en sont bordées et avec la lumière du coucher de soleil.. c’est juste splendide ! Un peu plus loin se trouve la célèbre université UCLA.

memoji elisa 2Pas besoin d’aller à Beverly Hills si vous voulez voir des jolies rues bordées de palmiers. Palm Tree Street et les rues adjacentes font aussi très bien l’affaire !

💫 Le Getty Museum : beauté architecturale à flanc de colline

Accessibilité : facile en transport, tout est aménagé globalement pour qu’on y aille en bus. Depuis la station Explo Line, il y a deux bus directs : le 734 et le 234. Si vous êtes en voiture, sachez que le parking coûte 20$. Durée sur place : 3h

On connaît tous Getty Images, la fameuse banque d’images en ligne. Nous voici donc au musée qui porte le même nom puisqu’il a été créé par le fondateur.

memoji elisa 2Accrochez-vous, l’entrée est gratuite ! C’est assez rare en Californie pour être souligné. Il suffit de réserver en ligne.
Par contre, c’est largement compensé par le prix du parking si vous venez en voiture. Notons quand même que dans le stationnement est aussi inclus le parking de la Villa Getty, une autre attraction à faire à part.

L’arrivée au musée est plutôt chouette puisque l’on emprunte un tramway a câble. Cela rappelle les Cable Car de San Francisco mais en plus grand et en plus moderne. La montée nous fait profiter (en musique) d’une belle vue sur la baie. 

Le bâtiment du Getty Museum (enfin l’ensemble) est absolument splendide et harmonieux. La combinaison d’espaces ouverts et fermés est maîtrisée. Les différents blocs s’articulent autour de beaux patios et jardins, mi sauvages, mi taillés, surpiqués de la présence récurrente de l’eau. Loin d’être froid, les fleurs réchauffent le blanc des murs.

Que trouve-t-on dans le Getty Museum ?

A l’intérieur, il y a des expositions permanentes avec des œuvres variées du 13eme siècle au 20eme. La scénographie est soignée, tant est si bien que l’on est sorti réconcilié avec l’art religieux (que l’on n’affectionne pas particulièrement d’habitude). Rembrandt, Monet, Cézanne, Van Gogh, bref une base solide pour faire un bon musée. 

Vous y trouverez aussi des expositions temporaires. Lorsque nous y étions, l’espace était occupé par une intéressante composition de photographies, portraits et paysages. Par contre, la deuxième nous a un peu moins passionné : Versailles et Louis XIV. On était déjà très familiers du sujet et ce n’est pas que la porcelaine du 18ème ça nous ennuie mais…

Si vous avez plus de 3 jours pour visiter Los Angeles et que vous aimez l’architecture, l’art et les jardins c’est définitivement une activité à ne pas manquer !

Pourquoi l’appelle t-on le Getty ?

Pour conclure, causons un peu sur Mr Jean-Paul Getty. C’était un homme très riche, qui a fait fortune en investissant dans le pétrole au Moyen Orient. Naturellement, il s’est mis à amasser des œuvres d’art au fur des années.

Plutôt fourmi que cigale, il était connu comme un homme très dur. Par exemple, alors que son fils est retenu en otage dans un pays d’Afrique, il refuse dans un premier temps de payer la rançon. Finalement, il aidera son fils à sortir de cette fâcheuse posture mais lui demandera de rembourser le montant.. on ne saura jamais si c’était avec des intérêts..

Sa collection était devenue si importante que l’ancien musée (J. Paul Getty Museum) devint trop petit. 10 ans après sa mort, son fils et sa fondation démarrent les 12 ans nécessaires à la construction du Getty Museum et engloutissent 1 milliard de dollars. Le résultat est remarquable et fait passer un bon moment au visiteur.

🏙 Downtown : que visiter dans le centre ville de Los Angeles ?

Habituellement, quand on visite une ville, on visite son centre. Or, comme vous avez dû le comprendre au fur et à mesure de cet article, la cité des anges est très étendue, et c’est plutôt difficile de définir un unique point de concentration. 

Celui que l’on appelle Downtown n’est pourtant pas dénué de choses à faire et voir : immeubles iconiques, musées, funiculaire, théâtres.. Mais s’y balader ne nous a pas semblé agréable pour plusieurs raisons.

D’abord, on y ressent plus qu’ailleurs la détresse sociale d’une partie de l’Amérique : beaucoup de sans-abris et de personnes dans des états seconds, qui habitent des rues entières, tentes occupant le trottoir.. Si cela crée un sentiment d’insécurité, cela nous a aussi profondément touchés. Choqués, attristés, dérangés par un mythe de l’American Success qui vole ici en éclat sous les hauts gratte-ciel du centre des affaires. 

De plus, la ville y est quasiment fantôme en journée. Est ce que c’est à cause de la misère, du COVID ? On ne sait pas. Toujours est-il que de nombreux magasins sont fermés, les rues désertées, les habitants se déplaçant exclusivement en voiture d’un endroit à un autre. Combinez cela à notre première observation : ça fait un drôle d’effet surtout quand on connaît la richesse du patrimoine de ce quartier.

Nous avons quand même aimé certaines choses et nous tâcherons de le résumer ici, pour que vous puissiez décider si oui ou non vous y dédiez une partie de votre séjour.

Préférez le quartier japonais au chinois

En préparant notre visite, nous avons lu que le quartier chinois de LA était fantastique. Comme nous avions beaucoup aimé celui de San Francisco, nous décidons de nous y rendre, emballés ! 

Effet COVID peut-être mais c’est un village fantôme que nous avons trouvé. Quelques bâtiments traditionnels mais peu entretenus, quelques dragons et lanternes, tous les rideaux baissés sous les écriteaux en chinois.. ça devait être super chouette avec de l’animation mais là, nous sommes déçus. A noter la présence d’un super bronze de Bruce Lee.

Bref, nous séchons nos larmes et nous nous rendons au quartier japonais. On vous conseille de faire de même quand vous visitez Los Angeles ! Sur 4 blocs, le Japanese Village est un dépaysement garanti avec des maisons à l’architecture de temple, des magasins de mangas, de nourriture jap, des pâtisseries.. un petit air de Disneyland Japon quoi ! Super pour des mochis, bubble tea et autres mets finissant en “i”.

Le Broad : coup de coup au musée

Alors lui, on l’a adoré ! Le Broad est situé juste à côté de l’auditorium Disney. On y retrouve principalement des œuvres qui ont marqué le 21eme siècle. C’est donc un art avec des références plus récentes qui vous parleront sans doute plus.

Les sculptures en ballon de J.Koons, les bandes dessinées d’A. Warhol, une salle Basquiat et les fleurs de Murakami.. des œuvres que l’on connaît tous sur du papier ou derrière un écran mais qui ont une sacré allure en vrai. Chapeau aux artistes.

Enfin, pour finir de vous convaincre, c’est aussi un petit bijou architectural. Clou du spectacle, deux installations de l’artiste japonaise Yayoi Kusama : Infinite Miror Room. Malheureusement fermées lors de notre visite, nous aurions voulu la visiter pour clôturer en beauté notre visite du Broad.

En plus d’être génial, ce musée est lui aussi gratuit ! Il vous suffit de réserver votre place en ligne. Alors, vous n’avez pas de raison de ne pas le visiter à Los Angeles. Le stationnement est gratuit le dimanche dans les rues de Downtown. Une économie de quelques dollars non négligeable.

Autres lieux à voir à Downtown Los Angeles

Pour ce qui est des autres endroits sympas, voici une petite liste qui peut vous être utile lors de votre visite :

  • Bradbury Building: un air de New York avec ses briques rouges, cet immeuble se visite. C’est aussi le siège de la mythique LAPD. Le bâtiment a été utilisé pour le tournage du film “The Artist”;
  • Million Dollar Theater : où s’est produit Charlie Chaplin;
  • Le petit funiculaire Angels Flight (le plus court du monde) pour rejouer un moment de Lalaland. 5$ le trajet pour 5 minutes d’économiser et des aisselles propres;
  • L’Auditorium Disney qui a des airs de Guggenheim;
  • Gare de Los Angeles, Union Station : superbe scène romantique à une heure de pointe;
  • Situé un chouilla plus au Nord de Downtown, partez revisiter un classique américain en assistant à un match de baseball des Dodgers, l’équipe de Los Angeles. Ambiance garantie ! Lisez quelques règles avant d’aller au Dodger Stadium sinon ça risque d’être barbant.

Si vous cherchez plus d’informations pour visiter Downtown Los Angeles, on vous laisse avec ce très bon article de Road Trippin qui fait un inventaire détaillé des bâtiments à ne pas manquer. Il ne faut pas oublier qu’on est à Hollywood et qu’il y a énormément de lieux de tournage dans les environs !

📸 LE spot pour prendre la photo Instagram de votre séjour : LACMA et ses lampadaires

Parce qu’on ne saurait finir cet article sans une touche de glamour : voici notre lieu coup de cœur pour faire une photo qui va déchaîner les passions sur Instagram (après le coucher de soleil sur les palmiers).

Pour cela, rendez vous au LACMA : le musée d’art du County de Los Angeles. Deux endroits vont retenir votre attention. D’abord, cette énorme pierre en suspension, au-dessus d’un couloir en béton : curieux. Mais le clou du spectacle est un peu plus loin : les lampadaires !

Œuvre de Chris Burden , ces lampadaires blancs comme neige vous attendent pour une série photo au top ! Attention d’ailleurs, le trépied doit rester hors de l’œuvre (on aime le challenge). Si vous venez à la tombée de la nuit, les lampadaires prendront vie et s’allumeront. Un beau travail de l’artiste.

memoji elisa 2Si vous souhaitez voir de la photographie et de l’Art contemporain, vous pouvez visiter le LACMA qui expose presque une dizaine d’expositions différentes. Le prix est de 25$, par adulte.

👻 1329 Carroll Avenue : la rue des maisons connues

Accessibilité : zerooooo. Si vous n’avez pas de voiture, oubliez cette partie, cela ne vaut vraiment pas le coup de faire un tel détour en transports en commun. Durée sur place : 1h.

Parce que Los Angeles a accueilli beaucoup de tournages, on trouve des maisons qui ont marqué notre enfance/adolescence. Direction le 1329 Carroll Avenue pour se balader au milieu de quelques-unes. Vous marcherez donc sur les traces de :

  • Charmed : la maison des sœurs Halliwell, c’est bien là !
  • Don Draper avec une de ses demeures de couleur verte;
  • Michael Jackson : toute détruite, comme dans le clip, nous avons pu faire lés zombies devant la maison de Thriller;
  • La maison des Toretto dans Fast and Furious.

Dans ce quartier, des dizaines de maisons victoriennes ! Multicolores, en bois, avec des tours rondes ou octogonales, rocking chairs devant le porche, voilà la demeure cliché d’un américain.

🎬 Visiter des studios de cinéma à Los Angeles

Définitivement hors budget pour nous, nous ne l’avons pas fait même si on aurait bien aimé. Après avoir fait nos recherches avant de faire marche arrière, voici ce que l’on retient pour visiter les studios de cinéma à Los Angeles.

La crème de la crème : Universal Studios. Entre visite sur le thème du cinéma et parc d’attractions, tout est concentré au même endroit pour votre plus grand plaisir. Aussi, il parait que c’est tellement grand, qu’on peut y passer 2 jours facilement ! Harry Potter, Jurassic Park, les Dents de la mer.. les plus grands sont réunis au même endroit ! Attention, à visite exceptionnelle.. prix exceptionnel ! Le ticket s’élève entre 100 et 150$ (avec studios). 

Il existe d’autres studios de tournage “traditionnels” qui se visitent au moyen d’une visite guidée à bord d’une voiturette de golf. Le prix nous semble cher pour le temps passé sur place en comparaison avec l’Universal Studios : 

  • Warner Bros Studios : 60$ pour la visite guidée de 2h où il y a encore des tournages en cours, l’occasion peut être de voir une star ? 
  • Paramount Studios : 60$ aussi pour 2h de visite pour le plus vieux studio d’Hollywood mais aussi le moyen le moins cher pour visiter New York depuis Los Angeles puisqu’on y trouve pas moins de 10 reproductions de quartiers new yorkais !
  • Sony Pictures Studio : le plus abordable avec une visite à 45$ qui vous emmène sur des traces hétéroclites, de Breaking Bad à Men in Black !

🎯 Pour conclure : visiter Los Angeles, notre impression

En passant 3 semaines à Los Angeles, nous avons eu le temps de nous mettre dans la peau d’un Angelinos (nom habitant de LA) un bref instant. Plus que découvrir les centres d’intérêts de la ville, on y a pratiqué des activités du quotidien : de la séance de sport à la sortie musée du dimanche. Cela nous a confortés dans l’idée qu’une grande ville nécessite plus de 3 jours pour être appréciée à sa juste valeur, d’autant plus quand elle est aussi étendue que Los Angeles. 

Notre bilan ? Contrasté, un peu à l’image de notre passage en Californie mais ici plus qu’ailleurs. 

Ce que l’on a aimé : 

  • faire les musées qui ont des collections superbes et une architecture recherchée;
  • le street art : omniprésent, on a adoré le chasser dans la ville de la fresque au collage dans les petits recoins;
  • profiter d’un aménagement des plages de très grande qualité;
  • s’immerger dans Hollywood;
  • la lumière et la scénographie : les couchers de soleil étaient juste magiques et une vraie source d’inspiration pour nous en photographie. 

Ce qui ne nous a pas plu : 

  • marcher dans les parties fantomatiques de la ville et le contraste social. Même si ce dernier fait réfléchir, d’un point de vue uniquement touristique, cela ne rend pas l’expérience agréable;
  • devoir tout faire en voiture avec un système de transport en commun, disons le, nul. Et les bouchons, quel plaie;
  • l’absence de “centre ville”. Cependant ce n’est pas propre à LA mais la structure même des villes américaines on a l’impression.

On espère que cela vous aidera dans votre découverte de la ville des stars et d’Hollywood. Nous rendons l’antenne, à vous les studios !

🌃 Les jolies images à sauvegarder pour ce guide de Los Angeles

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2 Comments

  1. Merci pour ce bel article avec des conseils au top ! Ayant déjà été la-bas plus jeune, je veux y retourner et ne pas forcément faire les mêmes activités


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