Les Paresseux Curieux

Voir le monde à 270 degrès

Les Mimistoires : On a grimpé le volcan Acatenango au Guatemala
Amérique Centrale, Destinations, Guatemala

Les Mimistoires : On a grimpé le volcan Acatenango au Guatemala

Nous n’avons pas échappé à l’activité incontournable de tout séjour au Guatemala : grimper un volcan. Voir de la lave rougeoyante de près, on en rêvait depuis longtemps mais dans nos têtes c’était réservé aux documentaires à la télé. Passer du temps à Antigua était l’occasion de vivre ce que l’on pensait jusque-là inaccessible. On vous raconte notre ascension du volcan Acatenango et du Fuego, à plus de 3900 m d’altitude.

🌎 Connaître qui on grimpe : qui sont les volcans Acatenango et Fuego ?

Bienvenue dans cet article caliente 🔥 ! Commençons d’abord par une succincte présentation du volcan Acatenango et de son compère Fuego histoire de planter le décor. 

Le volcan Acatenango

Le volcan Acatenango est l’un des plus hauts volcans d’Amérique Centrale, so sommet culminant à 3976m. Sa dernière éruption remonte à 1972 et elle fut dévastatrice. Il est constitué de deux sommets : Yepocapa et Pico. Les seules éruptions documentées de ces deux compères ont eu lieu au 20ème siècle, la dernière dans les années 70 avec des propulsions de bombes volcaniques et des cendres qui se sont étendues jusqu’à 25 km autour du cratère.

Le volcan Fuego

Le petit frère est lui bien plus dynamique ! C’est l’un des volcans les plus actifs du monde. Il entre en éruption approximativement toutes les 15-20 minutes. Des volutes de fumée suivie d’une détonation assourdissante et parfois accompagnée de lave incandescente. On ressent le sol trembler lorsque le moment fatidique arrive et même si ça fait déjà 3h que vous êtes arrivés sur le camp de base, c’est à chaque fois surprenant !

La dernière grande éruption a eu lieu en 2018, il n’y a donc pas si longtemps que ça. Des cendres et fumées ardentes furent projetées dans les villages alentour. Elle fit plus de 114 morts et beaucoup de disparus.

🌋Il était une fois, les paresseux curieux et l’ascension d’Acatenango et de Fuego

J-4 : la préparation

Nous arrivons 4 jours avant notre ascension du volcan Acatenango à Antigua, l’ancienne capitale du Guatemala. Déjà située à 1500 mètres d’altitude, c’est l’occasion pour nos petits corps de s’acclimater à ce nouvel environnement en altitude. Il est en effet conseillé de ne pas y aller trop brutalement pour limiter le mal des montagnes. Nous savons que Elisa est assez sensible aux variations de pression, on ne veut donc prendre aucun risque.

On prend le temps de découvrir les trésors d’Antigua, d’éditer quelques photos et de faire le plein de vitamines avec quelques emplettes au marché local. Petit entrainement : on vous conseille d’aller grimper au Cerro de la Cruz : l’occasion de travailler les fessiers et surtout d’observer, s’ ils ne sont pas dans les nuages, nos deux protagonistes soufrés. En redescendant, Fuego nous fait un petit signe, avec quelques volutes de fumée.. On a hâte !

N’oubliez pas d’acheter des snacks à Antigua : votre agence vous donnera une barre de céréales mais ce ne sera clairement pas suffisant. Achetez des fruits, des barres de céréales et des biscuits ! Attention quand même à ne pas trop vous charger, il va falloir porter ça en haut 😉.

Jour J : c’est parti pour l’ascension du volcan Acatenango

Il est 8h du matin et nous prenons la direction de l’agence Witcho & Charlie

On s’équipe des derniers éléments qu’il nous manquait, on reçoit notre briefing et le plus important, on fait connaissance avec notre groupe. 2 françaises, une suisse, un néerlandais et 5 américains, nous avons tous à peu près le même âge. Mimi charge sur son dos les 9L d’eau (quel homme !).  On embarque ensuite dans un minibus pour se rendre au début du sentier, à 2500m. Des locaux louent des bâtons de randonnée en bois, pour 5 quetzals (moins chers que de les louer à l’agence).

Demandez à votre auberge si vous pouvez laisser vos bagages. Si ce n’est pas possible, vous pouvez les confier à l’agence mais c’est quand même plus pratique si vous retournez dans le même logement en revenant ! On recommande chaudement l’Hostal Antigueno pour ça. Nous avons pu laisser nos bagages dans un casier, gratuitement, sans payer la nuit lors de notre ascension du volcan Acatenango.

Jusqu’au camp de base

La partie qui fait chauffer le booty

La première partie est hardcore, on ne va pas se mentir. Nous avons grimpé de façon plutôt abrupte jusqu’à atteindre le poste de garde. Les paysages alentours sont principalement des plantations et des champs de maïs. La récolte doit être bien difficile… On croise des personnes qui descendent, ils ont l’air fatigués et nous souhaitent bonne chance. Cela n’annonce rien de bon ! 

Rencontre insolite dans une forêt tropicale

Ensuite, la cloud forest au climat tropical se joint à la partie. Il fait moins chaud, les arbres nous abritent du soleil mais ce n’est pas pour autant que le dénivelé diminue. Nous croiserons sur notre chemin l’arbre le plus vieux du parc, qui est creux, ainsi qu’une drôle d’espèce qui a des fruits en forme de main du diable (ou de poulet) et des feuilles qui ont goût de fromage. Vraiment, on se demande si notre guide n’a pas le mal d’altitude.

Avant de rentrer dans la forêt, vous vous acquitterez de l’entrée du parc naturel d’Acatenango de 150Q.
N’oubliez pas votre monnaie pour la régler.

Le "plat guatémaltèque"

Enfin, pour conclure cette ascension du volcan Acatenango, mesdames et messieurs, le “plat guatémaltèque” : ce n’est pas du tout plat, juste un peu plus praticable, ça monte et ça descend. On traverse alors des ensembles de pins malades, grignotés par des chenilles. Un côté un peu post-apocalyptique mais bien plus agréable à grimper, l’arrivée est proche.

L’ascension du volcan Fuego

Arrivés au camp de base, enfin ! On prend quelques instants pour admirer le Fuego qui se découvre lors de notre arrivée et nous salue avec quelques volutes de fumée. Nous avons alors trois options :

  • se reposer ;
  • terminer l’ascension jusqu’en haut d’Acatenango (200 m dans le sable, 1h de montée et 20 minutes de descente) pour voir le coucher du soleil;
  • se lancer dans une nouvelle randonnée de 4h, 1000m de dénivelé à monter, la même chose à descendre pour se rapprocher du volcan Fuego et voir la lave de plus près.
Une nouvelle ascension de volcan

Si vous nous suivez, vous devez d’or et déjà savoir l’option que nous avons choisie. Il est temps de nous séparer du groupe (nous serons les seuls courageux) et de partir avec Victor, notre guide. 

Les premiers mètres sont très difficiles, la descente sur le sol sablonneux est abrupte et glissante. On emprunte des passages escarpés, un “pont” de fortune au-dessus du vide. C’est à ce moment que nous comprenons que le retour dans la nuit va être difficile. Arrivés en bas, il faut remonter à nouveau. Victor nous annonce 1h de montée. Nous la ferons en moins de temps, le chemin est plus facile que ce que l’on pensait, avec de nombreux cailloux pour prendre ses appuis. 

Victorieux, nous arrivons en haut. Le volcan Fuego se découvre l’espace d’un instant. Nous sommes subjugués jusqu’à ce que les nuages ne le recouvrent à nouveau. Avant de marcher sur la crête qui nous amène à moins de 200 mètres du volcan, Victor nous dit de nous couvrir et heureusement ! Le vent est glacial et la température a drastiquement chuté à mesure que le soleil se couchait. On décide de s’abriter en s’allongeant sur les pentes en espérant que les nuages nous laissent profiter du spectacle.

La rencontre

Et là .. c’est la rencontre. Un bref moment suffit pour que les nuages s’évaporent, le spectacle peut commencer. Le bal est ouvert par une explosion qui résonne et traverse tout notre corps. Les volutes qui s’ensuivent sont immenses. Le sol vibre sous nos pieds, on entend la roche s’écraser et rouler sur le flanc de la montagne. Le clou du spectacle arrive lorsque de la lave ardente est projetée. Des tentacules géantes de magmas rougeoyants se dispersent dans le ciel aux couleurs délicates du coucher du soleil. Autour de nous, les volcans d’Agua et d’Acatenango viennent compléter le panorama. 

Les éléments se déchaînent. Et entre la tempête et les projections de pierres successives du Fuego, on en prend plein les yeux. Il est compliqué d’expliquer ce mélange complexe de sentiments à ce moment-là : impressionnés devant cette nature, fiers d’avoir accompli cette prouesse, reconnaissants de pouvoir vivre ce moment que beaucoup ne regarderont qu’à la télévision. Un rêve éveillé.

Le retour dans le noir

Après en avoir pris plein les yeux, la nuit a définitivement pris le dessus. Il fait très sombre et c’est le moment du retour. A gauche, l’orage qui gronde, à droite, les loups qui crient. On n’est pas très sereins. L’objectif ? Revenir plus vite que la pluie pour éviter d’être trempé. Motivés (et avec une grosse faim) on se met en route. Nous ferons le retour beaucoup plus vite que prévu. Victor est vraiment impressionné (et nous aussi). Pas de difficulté spécifique, mis à part les derniers mètres qui seront, comme prévu, très très difficiles à cause d’un sol vraiment pas stable!

Nous sommes partis à 16h, il est 20h quand nous revenons. Nous nous sommes arrêtés presque une heure après notre ascension du Fuego. D’après Victor dit que nous avons fait l’ensemble en 3h30 ce qui est un très bon temps. Il est temps de manger !

La nuit sur le camp de base d’Acatenango

Mais alors, ça ressemble à quoi une nuit sur un volcan ? Ça commence par un Dahl de lentilles bien chaud qui fait plaisir. Pour accompagner le suite du show volcanique, une boisson bien chaude à savourer près du feu de camp. Toute la nuit, le volcan Fuego va vous régaler de ses volutes de fumées, de ses effusions de lave et de ses grondements roques. Un vrai délice à partager avec votre squad de grimpette, chacun s’étonnant comme un enfant à chaque apparition de lave ou détonation. 

Ensuite, il est temps d’aller se coucher, le réveil sera très matinal. Ce ne sera pas la nuit de notre vie, on ne va pas se mentir. Il fait très froid en haut et il est très compliqué de s’endormir à cause des cris des voisins (comprendre le volcan Fuego qui gronde fort).

Pourquoi choisir Witcho & Charlie pour faire l’ascension d’Acatenango ? Pour dormir dans une petite cabane en dur au lieu d’une tente en toile. Très bien équipée en duvet, couverture et oreillers, cela tient un peu plus chaud (juste un peu faut pas forcer). Les matelas sont vraiment agréables. Il fait bon d’avoir un peu de confort quand le froid complique déjà bien la tâche et que nous sommes des noobs du camping !

J+1 : l’ultime ascension d’Acatenango et retour sur Antigua

4:30 du matin : l’ascension d’Acatenango

Le dernier effort de l’aventure, et sûrement le plus difficile. Réveillé à 4h00, nous avons peu dormi, le froid était saisissant. Un café plus tard, il faut maintenant grimper 200m de dénivelé pour conclure cette ascension d’Acatenango. Mais quels 200m les amis.. Du sable, dans la nuit et sous une bruine qui te gèle jusqu’aux os… La fatigue de la veille se fait ressentir et le corps s’est bien refroidi depuis. Les muscles répondent difficilement, chaque pas de cette heure de montée est compliqué. Elisa aura besoin de s’arrêter toutes les 10 minutes pour arriver en haut.  

Ça y est, nous y sommes, en haut du volcan Acatenango ! Notre premier sommet à presque 4000m (et surement pas le dernier). Même si les nuages nous masquent la vue et que le froid nous fait presque tomber les oreilles, nous affichons un grand sourire, très fiers de nous. On restera quelques minutes à attendre que les nuages se lèvent comme la veille. Spoiler alert : ils ne se lèveront que quelques secondes, histoire de nous faire apercevoir le Fuego.

Pourquoi ne peut-on pas grimper Acatenango seuls ?

En haut, il fait terriblement froid. Aujourd’hui, il n’est plus possible de grimper l’Acatenango sans guide et encore moins de camper dans le cratère. En effet, plusieurs athlètes guatémaltèques ont un jour disparu. Frigorifiés, ils essaieront de redescendre mais seraient tombés ou n’auraient pas retrouvé leur chemin dans le noir. La seule survivante fut la doyenne du groupe, retrouvée en lisière de forêt 3 jours plus tard.

Le retour jusqu’au camp de base est vraiment cool. Une longue descente à même la pente sur du sable, un peu comme à la Dune de Pilat. Tellement de fun que le capuchon d’objectif  Fujifilm d’Alexandre a décidé de s’enfuir dans la nature. Si vous le retrouvez, dites lui bonjour de notre part :p

Just get down get down

Après un appel surprise au papa d’Elisa pour lui souhaiter bon anniversaire (stylé en haut d’un volcan non ?), c’est parti pour regagner la route. Cette partie se fera quasiment en courant. En comparaison, nous avons mis 1h30 à descendre, contre 4h à monter. Pourquoi est-ce que ce n’était pas amusant alors ? Parce que nous avons fait cela sous la pluie, sur un sol glissant et vous vous rappelez qu’Elisa est pas la championne de la descente ? 

Pour ceux qui ont les genoux ou les appuis fragiles, ce sera sûrement la partie de la randonnée la plus dure. C’est à ce moment que vous vous remercierez d’avoir pris de bonnes chaussures et écoutez les conseils du vendeur en prenant une pointure légèrement au-dessus. Le bout de nos orteils nous supplient d’arrêter mais la descente continue de nous entraîner inlassablement.

Arrivés, nous sommes tous très fiers de nous. Quelques photos de groupe pour immortaliser cette expérience partagée, prise de contact et nous voilà repartis dans le minibus. Merci à tous les protagonistes pour cette aventure que l’on n’oubliera jamais.

J+3 : comment se sent-on après cette ascension du volcan Acatenango ?

On ne va pas vous mentir, récupérer n’a pas du tout été facile. Après avoir échangé avec d’autres voyageurs, nous nous sommes rendus compte que nous n’avons d’ailleurs pas été les seuls. 

Notre mode de vie nomade n’a pas aidé dans la récupération. En effet, nous avons choisi de nous accorder une demi-journée de repos et ensuite de filer directement sur le lac Atitlan. Est ce que c’était une erreur ? Oui, certainement. Notre corps n’a pas pu récupérer correctement et Elisa s’est sentie assez mal pendant plusieurs jours. On vous conseille donc fortement de faire une bonne pause de 48h pour bien vous reposer et repartir sur de bonnes bases ! Et ce d’autant plus si vous avez ressenti le mal des montagnes pendant l’ascension.

🏪Quelle agence choisir pour votre ascension d’Acatenango et de Fuego ?

Plusieurs possibilités s’offrent à vous pour faire l’ascension d’Acatenango. Nous étions nous même un peu perdus. Mimi a fait quelques recherches et nous avions d’abord pensé à  l’agence O2Expédition. Trop cher pour nous. La quête continue sur le terrain. Des “guides” particuliers nous annoncent des prix entre 30€ et 50€ sur la journée, parfois même incluant la nuit sur le volcan. Finalement c’est grâce à Bruno Maltor que l’on fera la connaissance de Witcho & Charlie. Une excellente décision ! On aurait pu faire moins cher mais aurions nous eu cette qualité de service ? A vous de nous répondre en commentaire 😉

Combien ça coûte de faire l’ascension d’un volcan au Guatemala ? Les prix varient entre 40$ et 150$. La différence se fait sur le matériel, la nourriture et surtout si vous voulez passer la nuit au camp de base ! Des excursions se font aussi sur la journée mais du coup cela exclut l’ascension de Fuego.

Coût total de l’ascension du volcan Acatenango : 153€. D’abord, comptez 113€ à deux pour la « base » : matériel, 3 repas et des snacks, logement, transport et guide. Il faut ensuite ajouter 20€ par personne pour l’ascension du Fuego (si vous le faites, mais on sait que vous êtes des durs et que ce sera le cas). 

On recommande sans hésiter cette agence parce que nous avons passé un moment délicieux ! Nos guides locaux étaient vraiment très attentifs, sympathiques et savaient un tas de choses sur les volcans. Notre groupe ? Juste à la bonne taille. Dormir sous un toit était plutôt agréable avec la pluie.

💪Quelle condition physique pour grimper un volcan ?

Nous avons vu des personnes de tout âge et de toutes conditions physiques sur la route du volcan Acatenango. Vous n’irez peut-être pas aussi vite selon votre forme mais, à notre sens, tout le monde peut y arriver.

Plusieurs points d’attention cependant : 

  • la randonnée du Fuego rajoute vraiment un effort très important en plus notamment à cause de la fatigue de la montée ;
  • si vous êtes fragiles des genoux, la descente sera vraiment très rude pour vous si vous n’avez pas de bonnes chaussures ou de bâtons ;
  • Si vous avez des soucis de pression avec vos oreilles, veillez à bien boire tout au long de l’effort et à faire des pauses pour habituer vos oreilles (le guide y pensera sûrement pour vous et vous fera faire des pauses exprès !).

🪓Quel matériel prévoir ?

Au programme : de la glissade, peut être de la pluie, du froid… On en voit de toutes les couleurs lorsque l’on fait l’ascension d’Acatenango ! Voici une petite check list des choses à ne pas oublier (à prendre dans ses affaires personnelles ou à emprunter à l’agence) :

  • 3 couches pour rester au chaud : une sous couche technique, une polaire ou doudoune et un imperméable;
  • 2 couches pour le bas du corps : si un pantalon de randonnée suffit pour la marche, le legging à mettre dessous sera bien utile quand viendra la nuit;
  • des chaussures qui ne glissent pas : nos New Balance de Trail ont encore été absolument parfaites pour cet exercice. 0 pied mouillé, un coup d’éponge et elles sont comme neuves ;
  • des bâtons : vous pouvez en louer au début de la randonnées à des locaux pour 5Q;
  • bonnet et gants : indispensables pour ne pas perdre ses extrémités;
  • au moins 3,5L voir 4L d’eau par personne. Une partie servira à cuisiner et faire des boissons chaudes ;
  • des snacks (plein de snacks, big up pour la compote pour bébé et les biscuits à l’avoine) ;
  • un trépied pour réaliser des clichés de nuit au camp de base. Ca serait dommage de louper cette occasion en or de ramener des images incroyables.

🌲Le mot de la fin

De tous notre voyage au Guatemala, l’ascension du volcan Acatenango et de Fuego est l’un de nos meilleurs souvenirs. C’était une bonne occasion pour tester nos limites et savoir jusqu’où nos corps pouvaient aller. Cela fut éprouvant certes, mais cela ne nous a pas poussé jusque dans nos derniers retranchements.

Cette expérience nous a aussi donné plus de confiance dans nos capacités. En amont, c’est Alexandre qui a convaincu Elisa de faire ce trek de 2 jours ! Et on ne regrette rien, car ce sont des images et des souvenirs incroyables que nous ramenons. Nous ne pensions voir ça que au travers de documentaire et au final, nous l’avons fait ! La plus belle des victoires.

😋 Epingle nous pour grimper un volcan !

epingle volcan
volcan acatenango pinterest
- 1 juin 2021

5 Commentaires

  • Mont Bromo à Java : explorer le célèbre volcan d’Indonésie 14 août 2022 at 12:07 pm

    […] ne verrez pas d’effusion de lave comme à l’Acatenango au Guatemala mais cela vaut le détour. On vous raconte notre expérience Bromo dans cet article. A quoi […]

    Reply
  • Comment prévenir le mal d'altitude au-dessus de 2500m ? - GObyAVA 17 mars 2022 at 11:53 am

    […] être honnêtes, si nous ne avons pas beaucoup senti le mal d’altitude en grimpant l’Acatenango au Guatemala (3976m), notre ascension de la Malinche (4500m) au Mexique nous a donné quelques sueurs froides. […]

    Reply
  • Se dépasser en voyage : conseils pour avencurieux - Pt. 1 26 octobre 2021 at 3:52 pm

    […] de nos temps forts jusqu’à présent de notre tour du monde : l’ascension des volcans Acatenango et Fuego au Guatemala. Une expérience de deux jours à réaliser avec un guide. L’aventure nous a poussé à nous […]

    Reply
  • Visiter le Guatemala : guide complet pour partir au pays des Quetzals ! 2 juillet 2021 at 6:21 am

    […] vedettes est de grimper le volcan Acatenango pour admirer les explosions de lave du volcan Fuego. Une expérience qui nous a marqué, sûrement l’une des plus belles de notre voyage jusqu’à présent. L’ascension en elle-même […]

    Reply
  • Les Mimistoires : 5 nuances de bleu pour visiter Semuc Champey 17 juin 2021 at 11:38 pm

    […] Après Acatenango, visiter les grottes de Semuc Champey, c’est l’une des expériences les plus folles que l’on ai faites au Guatemala. Une grotte avec pour seul éclairage une bougie, vous ne le ferez pas tous les jours. Nous, on a adoré les poussées d’adrénaline et l’aventure du du presque noir au beau milieu d’un endroit inconnu. Avis aux amateurs 😉 […]

    Reply
  • Laissez un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    offre nous un café les paresseux curieux