Bien le bonjour à nos chers curieux et bienvenue à bord du vaisseau Curieux 3000 en partance pour visiter le Salar D’Uyuni et d’autres paysages galactiques. Accrochez vos ceintures, le saut dans l’hyperespace est imminent. 

De Tupiza à Uyuni, nous suivons les traces du Dakar édition 2016 pour 5 jours de Mars à la Lune. Des plaines, des volcans, du sel, mais aussi des autruches andines et des lamas : tous les ingrédients sont réunis pour un voyage intersidéral. Dans cette Mimistoire, nous conterons notre aventure puis nous tâcherons de partager un lot de conseils pratiques pour organiser votre excursion dans le Salar d’Uyuni ☺️.

Cet article peut contenir des liens affiliés. Quand vous réservez un hôtel, un restaurant ou une activité via ce lien, nous touchons une petite commission de la part de l’annonceur, sans frais supplémentaires de votre côté 🙂.

🌕 Mise en bouche : direction la planète Mars à Tupiza

Après avoir fait le tour des agences pour le Salar et choisi notre prochain vaisseau, on commence fort avec une activité que nous n’avions encore jamais faite pendant ce tour du monde. Pour Elisa, c’est même une grande première ! Il est temps pour les Paresseux Curieux de chevaucher des canassons pour une balade dans le désert du Tupiza dans le Sud de la Bolivie.

On nous embarque sur nos bolides à 4 pattes et c’est parti direction le far-west bolivien. Beaucoup de sensations pour Elisa qui ne sait plus vraiment à quoi s’accrocher. Heureusement, les chevaux sont en forme et très bien dressés. Aucun risque, nous sommes bien encadrés par nos maîtres-chevaux

Le paysage est aride, poussiéreux mais étrangement verdoyant. 35 minutes après nous aux portes du Diable. Acceptez là ou non mais notre théorie affirme que la foudre a frappé la roche et l’a fendue en deux. C’est très impressionnant. Petite pause pour nos chevaux (et nos fessiers), l’occasion de slalomer entre les cactus chapeaux de cow-boys vissés sur la tête. 

La suite de la sortie se déroule sans encombres avec pour les plus téméraires un petit moment au galop. Les garçons partent jouer les indiens dans le canyon rougeoyant de l’Inca. Ce dernier aurait été un des chemins en provenance de Cusco.

🚀 Jour 1 : le saut dans l’hyperespace du désert

Matinée prise de contact

A 9h du matin, découverte du véhicule. Facile à reconnaître, c’est le seul avec des bâches et bonbonnes de gaz sur le toit. Spacieux et bien entretenu, on devrait s’y sentir bien. On embarque avec nos acolytes Marion et Édouard pour ces 4 jours sur une autre planète. Notre convoi sera accompagné d’un second véhicule, habitacle hermétique contenant des Belges déjantés. Ça promet ! Les sacs sont arrimés sur le toit, nous faisons la connaissance de Marta, cuisinière du groupe et Limbert notre chauffeur. 

La première heure de route n’est pas la plus intéressante. Les sièges sont commodes même pour les grandes jambes de mimi. Notre 4×4 serpente le long de la montagne et s’enfonce dans le “rien”. 

On fait un arrêt cactus (comprenez, portrait avec les habitants poilus du désert) et apprentissage de mousse médicinale. Ça sent comme la sève de pin, ça colle aussi mais ça soigne aussi les blessures. 

Sur la seconde partie de la route, on croisera de nombreuses mines et carrières. Nous sommes interpellés par les conditions de travail et de vie des mineurs. Argent et or attisent la convoitise. Ce sujet ne restera d’ailleurs pas en suspens puisque quelques jours plus tard, nous visiterons celles de Potosi. 

On s’arrêtera dans un village pour déjeuner. Une église, une école, un pneu géant.. C’est très simple. Les enfants jouaient dans les rues et sont la seule activité des lieux sans quoi on aurait été dans une drôle de ville fantôme.

La Vallée des cheminées de fées (ou des penis)

La suite ? De la route et des cathédrales de pierre au sein desquelles on peut s’aventurer. Vous rappelez vous des cheminées de fées que l’on avait vu dans les Dolomites ? En voici de nouvelles et cette fois-ci, on peut les toucher et s’immiscer entre les parois ! C’est complètement fou de voir ces géantes de pierre au milieu de rien. Les Boliviens sont plus triviaux et appellent ça des penis. Asi es 😅.

Une conclusion.. fantomatique !

Pour terminer cette première journée sur Tatooine par un village fantôme. Anciennement habités par les mineurs, c’est l’occasion pour nous de voir la désertification de certaines zones qui ne produisent aujourd’hui plus assez de cuivre. Rolando et Limbert nous expliquent comment était réalisée l’extraction des minerais, avec des grandes roues de pierre qui viennent sortir le cuivre des petites roches. 

Nous ferons la rencontre de quelques viscachas, les Ewoks d’Amérique du Sud, sorte de lapins géants avant d’arriver au village à la tombée de la nuit.

🏞 Jour 2 : baignade et premières lagunes

Cette deuxième journée marque notre entrée dans le Parc National du Sud Lipez. Après une nuit confortable au chaud, nous reprenons place dans nos tout terrain pour une journée qui s’annonce surprenante.

Les bains thermaux : moment détente pour commencer de bonne humeur

Parce qu’on n’était pas assez détendus.. la journée débute avec un moment relaxant dans des bains thermaux. Alors que le vent nous glace, se glisser dans ces piscines bouillantes au milieu de la nature est un véritable ravissement. Quelle chance de pouvoir s’immerger dans un tel cadre (et se laver aussi) ! 

Attention à ne pas rester trop longtemps dans les bains réchauffés par le soufre de l’activité volcanique. Cela peut donner mal à la tête si on y reste plus de 30 minutes. Aussi, il y a deux températures. Celui de gauche est plus chaud que celui de droite ! Enfin, n’oubliez pas votre crème solaire, on a tous fait les malins. Vous connaissez l’expression “Qui fait le malin tombe dans le ravin”. Ça n’a pas loupé, nous étions comme des homards trop cuits à la fin.

Lagunes en pagaille au pied des volcans

La suite de la journée aborde deux thématiques : les lagunes et les flamants roses. Nous aurons la chance de pouvoir en observer 4 espèces dans leur habitat naturel. Mimi joue au photographe animalier et s’enfonce dans les marécages pour s’en approcher le plus possible. Le vent est délirant. Il ne semble cependant pas plus les perturber que ça.

Difficile de se tenir debout pour prendre des photos sur certains endroits du parcours. Les bourrasques agitent la poussière qui vient nous fouetter sauvagement le bas des jambes. On imagine les voitures pendant le Dakar de 2016. Notre guide Limbert nous raconte de nombreux carambolages, manque de visibilité, perte de contrôle, l’erreur ne pardonne pas ! Les paysages sont tous plus beaux les uns que les autres. Qui aurait pu croire que des lagunes pouvaient être aussi différentes les unes des autres ? Niveau lagune nous sommes plutôt calés avec notre séjour au Pérou.

Saviez-vous que visiter le Salar d’Uyuni c’était aussi voir des geysers ?

L’activité volcanique omniprésente offre l’occasion d’observer un autre lieu complètement fou (et dangereux au passage) : des geysers. On est tous excités parce que c’est la première fois que l’on en voit de notre vie. Un mélange de boue et de minerai jaunâtre bouillonne et la fumée épaisse qui en sort donne un air de planète Uranus (même si on n’y est jamais allés). 

On prend plaisir à se prendre pour des astronautes qui déambulent dans ce drôle de paysage. Il ne manque plus que la combinaison et un peu moins de gravité !

Laguna Colorado (si on nous avait dit qu’on verrait autant de couleurs !)

Dernière étape de la journée, la Laguna Colorado, ses flamants roses, son groupe de lamas et ses.. 90 km/h de vent. ça décoiffe ! Le rose de la lagune est bien là mais les bourrasques nous donnent vraiment froid. Loin d’imaginer l’endroit un jour calme, nous comprenons pourquoi les flamants ont un plumage si éclatant. 

Quelques kilomètres plus loin nous attend notre logement pour la nuit, avec vue sur la lagune. Alors que nous revivons le France – Belgique avec un jeu de carte endiablé, on se retourne et là… quel spectacle ! Le ciel est en feu, et nous offre une démonstration de sa majesté.. On pensait en avoir fini avec les paysages à couper le souffle pour aujourd’hui, on s’était trompés. Et si on reprenait une petite bière pour fêter ça ? Allé, c’est jour d’anniversaire !

🌌 Jour 3 : Des lagunes, un drôle d’arbre et le Salar

Balade surréaliste entre lagunes et désert de Dali

L’excursion du Salar Uyuni débute à des heures matinales. Il ne faut pas oublier que c’est beaucoup de route chaque jour et que vous dégustez des kilomètres de poussière. C’est donc à 8h que le moteur du 4×4 se met à ronronner pour voguer vers.. une lagune ! Encore une très différente des autres mais c’est surtout la route pour y aller qui change des deux autres jours. 

C’est un désert sablonneux qui change des pierres que l’on traverse cette fois-ci, aussi surnommée le désert de Dali. Alors, pour être tout à fait honnête, on n’a pas vu le lien entre l’artiste et le lieu, mis à part qu’il devient flou avec la chaleur.. Dali n’a d’ailleurs jamais mis les pieds. L’explication a dû s’envoler avec le vent de la Laguna Colorada ! 

Autre lieu atypique, des cheminées de fée mais un peu plus tassées. On dirait plutôt des champignons de terre. L’occasion parfaite pour faire voler le drone et immortaliser cette scène au milieu de nul part. 

Enfin, rencontre avec l’Arbol de Piedra. Alors, oui, ça peut faire penser à un arbre en pierre. Cela dit, ce n’est vraiment pas l’endroit le plus fou de ces trois jours. On fera quand même quelques acrobaties à côté. La palme de la meilleure performance revient à nos amis Belges et leur pyramide humaine. Pourquoi ici ? Qui sait..

Faire un détour par la Laguna Negra ? Est ce que ça vaut le coup ?

Lors du briefing de la veille, on nous a proposé deux itinéraires. Personnellement, nous souhaitions voir une autre lagune : la Laguna Negra. Alors, elle n’est pas noire mais effectivement, nous pouvons dire qu’elle est plus foncée que les autres. 

Maintenant, est-ce qu’elle vaut le détour. Honnêtement, non. Elle est très jolie mais on voit tellement de lagunes pendant le séjour que cette dernière en est un peu éclipsée. Cependant, nous sommes contents de nous y être arrêtés car elle est à l’abri du vent, permet de se dégourdir les pattes et a de jolis rochers à escalader.

Premier contact avec le Salar d’Uyuni

Le soleil se couche et disparaît petit à petit derrière la montagne. Le miracle blanc tant convoité, climax de l’expédition, n’a jamais été aussi près. Notre route croise des rails.. En effet, une voie ferrée permet de transporter les marchandises jusqu’au Chili à quelques kilomètres de là. Avant d’entrer dans le Salar d’Uyuni, il faut traverser le Salar de Chiguana. Ce dernier a une importance historique pour la Bolivie. En effet, c’est ici qu’ont eu lieu de nombreux affrontements avec l’armée chilienne, dont le dénouement fut en faveur de la Bolivie. On ressent une pointe de fierté lorsque notre guide nous en parle. 

C’est reparti pour une dernière grande ligne droite. Puis le revêtement du chemin change soudainement pour laisser place à du sel croustillant sous les pneus. Ça y est, changement de décor radical. Du blanc au milieu de rien. C’est fou. La lumière est juste magique. On s’arrêtera une quinzaine de minutes pour faire nos premières photos, un verre de vin à la main. L’objectif est atteint, nous y sommes enfin. Hâte d’être le lendemain.

Une nuit dans un hôtel de sel

Le soleil couché, nous prenons nos quartiers dans un hôtel insolite pour cette dernière nuit ! Il est entièrement construit en bloc de sel ! Murs, lits, mobiliers, presque tout. On partagera une chambre à 4. Plus confortables que ce que nous pensions, on est quand même bien contents d’avoir un set de couvertures en alpaga pour dormir.

Dehors, notre groupe de 8 se rassemble autour de l’enclos des lamas : il y a des bébés à observer ! Bon c’est pas tout, mais il faudrait aller se coucher après ce bon repas et ce dernier cocktails, on se lève à 4h.

🎉 C’est le jour J : on va visiter le Salar d’Uyuni !

Encore endormis par la poussière de sel du magicien de “Bonne nuit les Petits”, nous jetons nos affaires sur le toit de la voiture dans le noir. Le Salar s’éveille à peine.  Une douce lueur orange pointe le bout de son nez derrière les montagnes. Comme une impression de flotter au-dessus du sol de ce paysage lunaire. Bienvenue dans le désert le sel le plus grand du monde, plus de 150 km 2, témoin d’un ancien lac préhistorique. Une seule question nous taraude : comment Lambert arrive-t-il à se repérer dans cette immensité ?

Lever de soleil sur l’île des Cactus ou Isla Incahuasi

Limbert coupe le moteur. La Isla Incahuasi nous salue, il est temps de monter sur l’île de la maison de l’Inca pour admirer un spectacle qui s’annonce mémorable. Les marches sont enjambées deux par deux pour monter le plus rapidement possible au point de vue. Et qu’est ce qu’on est contents. On vous laisse avec des images qui parleront bien plus que notre discours.

Après ce début de journée fracassant, on explore un peu l’île qui est vraiment étonnante. On y reviendra mais la disparition du lac il y a des millions d’années est bien visible ici avec.. des coraux fossilisés ! Ouvrez bien les yeux lors de votre visite parce qu’on peut déceler leurs traces absolument partout sur les rochers. Stupéfiant on vous dit.

Photoshoot et curiosités : visiter le Salar d'Uyuni

Après un petit déjeuner les pieds dans le sel, nous mettons le cap sur.. nul part ! Pour aller un peu plus loin que vous raconter que nous avons fait des photos (et que l’on s’est bien amusé), voici quelques faits curieux au sujet du Salar d’Uyuni :

  • les formes géométriques faites par le sel sont de parfaits parallélépipèdes, qui ont toutes le même nombre de côtés, 6 au total ;
  • autre curiosité, les scientifiques n’expliquent pas complètement la production de sel, et pour cause : ce dernier apparaît  “deux fois plus que la normale”, après l’évaporation (ce qui n’est pas logique) ;
  • des fantômes habitent le désert : il est très simple de se perdre ou d’avoir un accident : pas de route, froid la nuit, chaud la journée, du vent.. On dit que ceux qui se sont perdus errent toujours dans le désert.

Le sel : petit point sur la star du Salar d’Uyuni

L’exploitation du sel est encore artisanale. Lors de notre passage dans le premier village du Salar, Colchani, on a eu droit à une présentation de la part d’un habitant. Pour le collecter, c’est avec un piquet métallique qu’ils vont casser la croûte du Salar, qui peut aller jusqu’à 120 m d’épaisseur. Ils le transforment ensuite dans leur atelier. Ce n’est pas un métier qui rapporte beaucoup et la vie est rude pour ceux qui en “vivent”. 

Notre guide Limbert chasse une ouverture dans le sol et nous sort à main nue des beaux morceaux de cristaux de sels pour nous montrer. Nous sommes fascinés par sa géométrie absolument parfaite si esthétique. Comment la nature peut-elle engendrer des formes si fabuleuses ! 

Aujourd’hui, les espoirs de la Bolivie et les convoitises se tournent vers ce qu’il y a en dessous.. du lithium en quantité abondante. Ce n’est plus vers sur la forme carrée des cristaux de sels que nous nous attardons, mais plutôt sur les bassins rectangulaires d’extraction du métal.

Le Salar d’Uyuni, une merveille naturelle en danger

Vous êtes ici dans le triangle du lithium, aussi surnommé l’or blanc, et vous allez vite comprendre pourquoi. Entre le désert d’Atacama, le désert Argentin et le Salar, se trouvent 70% des ressources en lithium exploitable de la planète. Parmi beaucoup d’autres d’utilisation, le lithium c’est principalement nos batteries : téléphone, ordinateurs et j’en passe.. Bref, vous voyez où je veux en venir ? 

Si les recherches des compagnies minières s’étaient arrêtées en 2019, elles ont aujourd’hui repris et mettent en péril l’écosystème du Salar. Si creuser l’abîmera, c’est sans compter sur les gaz qui vont venir colorer le sel, rendre l’eau impure.. 

Aujourd’hui, 5% de Salar est exploitée. Les ressources ont été nationalisées par Evo Morales pour que les Boliviens en restent propriétaires. La volonté du pays va encore plus loin : ils ne veulent pas de partenariat avec des multinationales pour que l’ensemble de la chaîne de production soit bolivienne. La question, c’est comment l’exploitation sera faite ? Sera-t-elle au détriment ou en incluant les populations locales et l’environnement ? Arriveront-ils à devenir le principal fabricant de batteries et peut-être le pays d’Amérique du Sud le plus riche ? Beaucoup de défis et de questions en suspens dont l’impact lié à l’eau pompée plus loin dans les lagunes se ressent déjà. Affaire à suivre de près.

Un cimetière de train pour conclure de visiter le Salar d’Uyuni

Arrivée à Uyuni après une journée complète sous le soleil brûlant du Salar, nous ferons un dernier arrêt au cimetière de train avant d’éclater le groupe et partir vers de nouveaux horizons. C’est chouette de se balader dans les carcasses mais après le Salar.. c’est du pipi de chat !

🤔 D’où partir : Tupiza ou Uyuni ?

Pour visiter le Salar d’Uyuni, les agences partent d’Uyuni ou de Tupiza, pour 4 jours de voyage. Les parcours sont les mêmes, la seule différence est sur le fait de commencer ou finir par la découverte du Salar d’Uyuni. Vous pouvez vous rendre facilement à Tupiza depuis Sucre (50 BOB par personne pour 9 heures de trajet) ou depuis Potosi.

Personnellement, nous avons trouvé que c’était le paysage le plus fou de ces 4 jours. Par conséquent, il nous semble mieux de finir par le Salar, pour avoir une expérience qui monte crescendo et donc de commencer votre excursion à Tupiza.

Depuis Uyuni, des excursions à la journée partent pour une visite éclaire pour le Salar de Uyuni uniquement.

💸 Visiter le Salar d’Uyuni depuis Tupiza, combien ça coûte ?

Sachez que les agences s’accordent globalement sur un même tarif. Il faut donc compter entre 150 et 170€ par personne (en 2021) pour toute l’excursion, soit 1200 BOB. Pourquoi cet alignement ? Les chauffeurs sont un peu comme des freelance et travaillent pour toutes les agences. On imagine donc qu’ils ont un prix fixe.

Note d’attention aux agences qui vous proposent un service moins cher : cela peut provenir d’une voiture de moins bonne qualité, d’un chauffeur parfois sous l’emprise de l’alcool (si si.. c’était même l’argument marketing d’une agence visitée : le chauffeur ne boit pas)… ne soyez pas trop gourmand sur la négociation.

On vous conseille de faire le tour des agences et d’arriver déjà en un groupe de 4. Ce sera beaucoup plus facile de négocier un départ rapide. En effet, ils ne font partir que des voitures pleines ou du moins l’ensemble des places vendues dans le véhicule. Souvent, des voyageurs se retrouvent plantés par l’agence le soir ou le matin même.

Si vous n’avez pas de copains de voyage :

  1. Prenez contact une dizaine de jours avant avec l’agence pour savoir s’ils ont d’autres voyageurs intéressés pour vos dates. Auquel cas, vous pourrez modifier votre itinéraire ;
  2. Cherchez des copains sur le groupe Facebook des Français en Bolivie pour partager cette expérience avec eux.

🚙 Quelle agence choisir lorsque l’on part de Tupiza ?

Nous sommes personnellement partis avec Alejandro Tour et on recommande ! Deux anniversaires pendant ces 4 jours et deux gâteaux cuisinés par la cuisinière. Des guides super sympas, des véhicules qualitatifs et de la bonne nourriture. Le petit plus ? Un cocktail différent chaque soir ainsi qu’une bouteille de vin rouge par groupe.

Petit point concurrence : le nom qui revient fréquemment est l’agence Tupiza Tour. C’est la plus grosse et elle est pignon sur rue. Très présente sur les groupes Facebook, nous n’avons personnellement pas eu de feeling (du tout) lorsqu’on les a rencontrés. Cependant nous avons entendu de bons échos d’autres voyageurs. Ce sera peut être moins fun parce que en même temps.. une agence qui porte le même nom que Mimi.. c’est un gage de qualité !

☀️ Quand visiter le Salar d’Uyuni ?

S’il se visite toute l’année, le Salar d’Uyuni a deux facettes. D’avril à novembre c’est la saison sèche et vous découvrirez un paysage digne des meilleurs épisodes de Star Wars. Une étendue uniforme à perte de vue de parts et d’autres

Après, c’est la saison des pluies.

C’est un tout autre spectacle qui s’offre à vous, avec un effet miroir aussi pur que hypnotisant. A vous de voir ce que vous voulez ! Attention, voyager en saison des pluies en Bolivie peut rendre compliqué toutes les autres activités. En plus, il faudra enfiler des grosses bottes en caoutchouc pour vous déplacer, l’eau monte facilement entre les chevilles et mi-mollet.

✅ Quid des bagages et que prendre dans son sac ?

Pas d’inquiétude, vous allez partir avec toutes vos affaires pendant cette excursion. Contrairement au trek du Salkantay par exemple, c’est le 4×4 qui va porter vos affaires sur son toit et non une mule. 

Cependant, ce dernier n’est pas accessible pendant la journée. Veillez donc à bien prendre dans votre petit sac de jour “cabine” : 

  • un couvre chef et de la crème solaire : ça tape dans le désert ;
  • votre fidèle appareil photo;
  • des vêtements chauds : il peut faire plutôt froid en fin de journée et quand le vent se lève (c’est-à-dire 50% du temps). Une polaire, un coupe vent voir un imperméable pour la saison des pluies est à prévoir ;
  • quelques snacks : on en a pendant l’excursion mais les affamés pourront en vouloir plus ;
  • un objet cool pour faire des photos dans le Salar, nous avions oublié de prendre notre paresseux en peluche et nous en sommes bien tristes ;
  • du cash (environ 250 BOB par personne) : pour payer l’entrée du Parc national, les bains, bières le soir et autres petits achats souvenirs.

❤️ Conclusion : le Salar d’Uyuni est-il une merveille naturelle ?

Pour nous, sans aucun doute. Visiter le Salar d’Uyuni a été l’occasion de voir parmi les plus beaux paysages de notre tour du monde. Un délice pour les yeux, avec différentes lagunes mais surtout le magnifique Salar. On s’est senti transportés dans les meilleures sagas de science fiction. 

La Bolivie n’était pas prévue au programme, nous sommes ravis d’avoir changé d’avis pour découvrir cette merveille. Ce qu’il sera dans 30 ans, avec l’appétit de l’Homme pour les ressources qu’il abrite ? On espère que cela ne fera pas verser trop de larmes à la déesse Tunupa.

🌂 Epingle nous pour visiter le Salar d'Uyuni en Bolivie !

visiter salar uyuni pinterest
pinterest visiter salar uyuni
lama visiter salar uyuni

Articles recommandés

3 Comments


Ajoutez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *